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Applaudir l'élève et se lever pour l'instituteur.

Q : Dans certaines écoles, si l’élève excelle dans une discipline, ses camarades l’applaudissent. On remarque aussi que les élèves se lèvent lorsque le directeur ou l’enseignant entre en classe : comment la religion considère-t-elle ceci ?

R : Les applaudissements sont une chose très détestable, et ils font même partie des coutumes de la Jâhiliyya[1] et des pratiques des femmes. Allah le Tout-Puissant a décrit les mécréants en disant :

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« Et leur prière, auprès de la maison, n’est que sifflement et battements de mains. »[2]

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

« Lorsque l’imam se trompe dans sa prière, que les hommes lui signalent en prononçant le Tasbîh[3] et que les femmes frappent des mains. »[4]

et dans un autre version :

« Le Tasbîh est pour les hommes et le battement des mains est pour les femmes. »[5]

De même, se lever pour l’enseignant est détestable. Anas, qu’Allah l’agrée, a rapporté que les Compagnons, qu’Allah les agrée, ne se levaient pas quand le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, entrait, car ils savaient qu’il détestait cela, malgré que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, était la personne qu’ils aimaient le plus.

Toutefois, si un élève ou une autre personne se levait pour aller au devant d’une personne qui entre, la saluer et lui serrer la main, cela est autorisé. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit à certains Compagnons :

« Levez-vous pour accueillir votre maître. »[6]

en parlant de Sacd ibn Mucâdh, qu’Allah l’agrée, (lorsqu’il s’était présenté pour arbitrer dans l’affaire de la tribu des Banî Quraydha). Par ailleurs, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, se levait pour sa fille Fatima lorsqu’elle venait chez lui, lui prenait la main et l’embrassait, et elle, qu’Allah l’agrée, se levait pour son père, prière et salut d’Allah sur lui, lui prenait la main et l’embrassait lorsqu’il venait chez elle.

Lorsqu’Allah a accepté le repentir des trois Compagnons qui n’avaient pas assisté à la bataille de Tabûk, qui sont Kacb ibn Mâlik et ses deux Compagnons, et que Kacb est arrivé à la mosquée alors que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, était assis parmi ses Compagnons, Talha ibn cUbaydillâh, qu’Allah l’agrée, s’est levé, lui a serré la main et l’a félicité pour son repentir. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, qui a vu cela, n’a rien dit et n’a pas condamné cet acte. Les hadiths dans ce sens sont nombreux. Et Allah est Celui Qui accorde la réussite.

  • Fatawa du Cheik Ben Baz
  • Magazine ad-Da'wa, n°1325.
 

[1] Le temps de l’ignorance avant l’avènement de l’islam.

[2] Le Butin, v. 35.

[3] Tasbîh : le fait de dire Subhânallah.

[4] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la prière (n°1218) et Muslim, chapitre de la prière (n°421).

[5] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la prière (n°1203,1204) et Muslim, chapitre de la prière (n°422).

[6] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la guerre sainte (n°3043) et Muslim, chapitre de la guerre sainte (n°1768).

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