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Le statut juridique du Duff dans le mariage

Q : Quel est l’avis juridique de l’islam sur le fait de battre le Duff à l’occasion d’un mariage après le septième jour de celui-ci ?

 

Est-il permis d’utiliser d’autres instruments en dehors du Duff ?

R : Le fait de battre le Duff à l’occasion d’un mariage doit se faire la nuit des noces, et ne doit pas se prolonger à d’autres moments.

En effet, ce qui est permis à une occasion précise doit se limiter à celle-ci. L’objectif de la permission du Duff  lors du mariage est d’une part, de montrer la joie et le bonheur à cette occasion, et d’autre part de rendre publique cette nouvelle union qui est une prescription religieuse. Toutefois, je ne pense pas qu’il soit permis de prolonger le Duff.

Par contre, tous les autres instruments de musique restent sujets à la règle de base, c’est-à-dire l’interdiction. Il est établi d’une voie sûre dans le recueil authentique d’Al-Bukhârî selon Abû Mâlik Al-Ashcarî, qu’Allah l’agrée, que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

« Il y aura sûrement dans ma communauté des gens qui rendront licites l’adultère, la soie, l’alcool, et les instruments de musique. »[1]

Ils rendront licites l’adultère, qu’Allah nous en préserve, la soie et l’alcool qui sont bien connus, ainsi que les instruments de musique qui sont tous les moyens de divertissement, sauf ce qui est permis selon les preuves de la Sunna, et qui devient dans ce cas licite. Le fait de battre le Duff à l’occasion du mariage entre dans ce dernier cas.

  • Fatwa de CheikhOtheimine
  • Magazine ad-Dacwa, numéro 1325 du 19/07/1412 h.

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