Star InactiveStar InactiveStar InactiveStar InactiveStar Inactive
 
Share

 

Sahih Al Bohkari Volume 3

 

Au Nom d'Allah Le Clément Le Miséricordieux

 

Livre 47 - La société

 

Rubrique.l - Sur la société portant sur la nourriture, sur les dépenses de voyage (nahd) ou sur les biens en nature. — Comment se fait le partage de ce qui se mesure ou se pèse? est-ce par conjecture ou par mesures égales?

* Les Musulmans ne voyaient aucun inconvénient au nahd (c'est-à-dire à ce que l'un mangeât une partie de la nourriture tandis qu'un autre une autre partie [au cours d'un déplacement]). De même pour la conjecture de l'or et l'argent, et pour le fait de manger plusieurs dattes à la fois.

2483 - D'après Wahb ben Kisân, Jâbir ben 'Abd Allah (radiallahano) rapporte: «Le Messager d'Allah (r) envoya une expédition du côté du littoral. Il désigna Abu 'Ubayda ben al-Jarrâh comme chef sur trois cents hommes de cette expédition dont je faisais partie. Nous partîmes et, au cours du chemin, les provisions s'épuisèrent. Abu 'Ubayda donna l'ordre de réunir tous les sacs à provision. On fit la chose et on ne trouva que deux sacs de dattes. Chaque jour on nous donna un peu jusqu'à ce que la quantité de dattes devint insuffisante, la ration devint d'une datte pour chacun. ("A quoi pouvait suffire une datte? demanda Wahb. — Nous réalisâmes son importance, répondit Jâbir, quand nous n'en eûmes plus du tout.".)

«Arrivés sur le bord de la mer, nous trouvâmes un poisson grand comme un monticule. Grâce à ce poisson, les hommes de l'expédition purent survivre pendant dix-huit jours. Abu 'Ubayda donna l'ordre de planter deux des côtes de ce poisson, d'amener ensuite une chamelle et de la faire passer sous ces côtes... La chamelle put y passer sans toucher ces deux côtes.»

 

 

2484 - D'après Yazîd ben Abu 'Ubayd, Salama (radiallahano) dit: «... Les provisions manquèrent au point qu'on vint voir le Prophète (r) pour lui demander l'autorisation d'égorger les chameaux. Il donna alors l'autorisation à ses Compagnons, qui, en rencontrant 'Umar, lui firent savoir la chose. Il leur dit:

"Comment pourriez-vous vivre sans vos chameaux?" Puis, il alla voir le Prophète (r) pour lui dire: "0 Messager d'Allah! Comment pourraient-ils survivre sans leurs chameaux?" A ces mots, le Messager d'Allah (r) lui dit: "Appelle les gens et dis leur d'apporter ce qui reste de leurs provisions!" On étala alors une natte en cuir sur laquelle on déposa la nourriture. Le Messager d'Allah (r) se leva et, après avoir invoqué Allah et béni la nourriture, il invita les présents à apporter leurs sacs. Ils remplirent leurs sacs et, quand ils eurent fini, le Messager d'Allah (r) dit: "Je témoigne qu'il n'y a d'autre dieu que Allah et que je suis le Messager d'Allah (r)!"»

2485 - Selon Abu an-Najâchy, Râfi' ben Khadîj (radiallahano) dit: «Nous faisions [souvent] avec le Prophète (r) la prière du 'asr, nous égorgions ensuite un animal qu'on partageait en dix portions. Ainsi, nous mangions de la viande bien cuite avant le coucher du soleil.»

2486 - D'après Abu Burda, Abu Musa dit: «Le Prophète (r) dit: "Lorsque les subsistances des Ach'arites commencent à manquer dans une expédition ou que la nourriture de leurs enfants diminue à Médine, ils réunissent toute la nourriture qu'ils possèdent et la posent sur une étoffe; après quoi, ils la partagent en quantités égales au moyen d'un seul vase. Ces gens-là sont de moi et je suis d'eux."»

Rubrique. 2 - S'il s'agit de deux biens mélangés, les deux propriétaires régleront leurs comptes ensemble dans le cas de l'Aumône.

2487 - 'Anas [rapporte] qu'Abu Bakr lui écrivit au sujet de l'aumône obligatoire, telle que l'avait établie le Messager d'Allah (r), en lui disant: "Quant aux deux biens mélangés, les deux propriétaires feront les comptes proportionnellement."

 

Rubrique. 3 - Sur le partage des moutons.

2488 - D'après 'Abâya ben Rifâ'a ben Râfî' ben Khadîj, son grand-père dit:

«Nous étions avec le Prophète (r) à Dhu-1-Hulayfa lorsque, souffrant de la faim, on s'empara de quelques chameaux et moutons. Le Prophète (r) était alors en arrière.

«On se hâta d'égorger les animaux et d'installer les marmites. Mais le Prophète (r) donna l'ordre de les renverser, puis il partagea... en considérant que chaque dizaine de moutons équivaut à un chameau. L'un des chameaux s'enfuit;on essaya de le rattraper mais vainement. Comme on ne disposait que de quelques chevaux, un des hommes tira une flèche qui arrêta le chameau. Et le Prophète (r) de dire: "II arrive que ces animaux s'enfuient comme des bêtes sauvages. Si vous vous trouvez dans l'incapacité de les rattraper, faites comme il vient d'être fait."»

'Abâya: Mon grand-père dit alors: «Nous espérons (ou: Nous craignions) rencontrer l'ennemi demain, mais nous n'avons pas de couteaux; pouvons-nous égorger [les animaux] avec des roseaux? — L'animal, répondit le Prophète (r), dont le sang a abondamment coulé et sur lequel on a prononcé le nom d'Allah, mangez-le pourvu qu'il n'ait pas été égorgé au moyen d'une dent ou d'un ongle; et je vais vous dire pourquoi: les dents sont [considérées comme] des os et les ongles sont utilisés comme couteaux par les Abyssins.»

Rubrique.4 - Sur le fait de manger plus d'une datte en une seule bouchée une fois avec d'autres personnes..(1), et ce tant qu'on n'a pas demandé la permission.

2489 - Ibn 'Umar (radiallahano) dit: «Le Prophète (r) défendait qu'on mange deux dattes en une seule bouchée, à moins qu'on demande la permission de la personne avec laquelle on mange.»

2490 - Jabala dit: «Nous étions à Médine lorsque nous fûmes touchés par une disette. Ibn Az-Zubayr nous donnait alors des dattes et ibn 'Umar passait près de nous en disant: "Ne mangez pas plus d'une datte à la fois! car le Prophète (r) défendit le 'iqrân, sauf dans le cas où l'on demande la permission de la personne avec laquelle on mange."»

Rubrique.5 - Sur le fait d'évaluer les objets des associés suivant une manière équitable.

2491 - 'Ayyûb: D'après Nâfi', ibn 'Umar (radiallahano) dit: Le Messager d'Allah (r) dit:

(1) II paraît que cette rubrique est tronquée.

Celui qui affranchit sa part (chiqs) — ou: chirq; ou bien: nasîb(1) — et qui possède le prix en entier évalué équitablement, celui-là doit affranchir complètement l'esclave; sinon, il aura affranchi la part payée seulement.

'Ayyûb: Je ne sais si "il aura affranchi la part payée seulement" fait partie des paroles de Nâfî' ou du hadîth rapporté du Prophète (r).

2492 - Selon Abu Hurayra (radiallahano), le Prophète (r) dit: «Celui qui affranchit sa part d'un esclave doit l'affranchir en entier à ses propres dépenses. S'il ne possède pas de biens, on évaluera l'esclave d'une manière équitable, puis on fera travailler ce dernier(2) sans toutefois lui imposer une tâche trop pénible.»

Rubrique. 6 - Doit-on faire un tirage au sort lors de la liquidation? — Sur les parts [des ayants droit].

2493 - D'après an-Nu'mân ibn Bachîr (radiallahano), le Prophète (r) dit: «L'exemple de celui qui s'arrête devant les limites d'Allah et de celui qui les transgresse est comparable à l'exemple de gens qui partagent un navire. Les uns avaient le haut comme part, et les autres la partie inférieure du navire. Obligés de toujours passer par la partie supérieure pour apporter de l'eau, ceux de la partie inférieure se disent: "Pourquoi ne pas faire un trou dans notre part? nous ne causerons aucun préjudice à ceux d'en haut..." Si les occupants de la partie supérieure les laissent faire à leur guise, tous périront; mais s'ils les empêchent, ils seront tous sauvés, eux et ceux de la partie inférieure.»

(1) Les trois termes ont le même sens, part. Donc la traduction devient: Celui qui affranchit sa part.

(2) Pour qu'il gagne de quoi se libérer.

(3) Si vous craignez d'être injustes envers les orphelines, épousez celles que vous trouvez agréables d'entre les femmes: deux, trois ou quatre... (An-Nisâ', 3.)

(4) C.-à-d. sous sa responsabilité.

 

Rubrique. 7 - Sur l'association de l'orphelin avec des héritiers.

2494 - Ibn Chihâb: 'Urwa ben az-Zubayr m'a rapporté qu'il avait interrogé 'A'icha sur: Si vous craignez..., jusqu'à: ou quatre(3) et qu'elle avait donné cette réponse: «O fils de ma sœur! il s'agit là de l'orpheline qui est "'dans le giron'' ' de son tuteur tout en étant associée en ce qui concerne ses biens; saisi par la beauté et la richesse de sa pupille, le tuteur convoite de se marier avec elle sans toutefois être équitable quant à la dot en lui accordant ce que lui donnerait tout autre [prétendant]. C'est pour cette raison qu'on a interdit [aux tuteurs] de se marier avec leurs pupilles, exception faite du cas où ils sont équitables avec elles en leur accordant la meilleure des dots qu'on leur accorde d'ordinaire.»

'Urwa: 'A'icha dit: «Ensuite, après la révélation de ce verset, les gens consultèrent le Messager d'Allah (r) [à propos des femmes], d'où Allah révéla ceci:

"Ils te consultent à propos des femmes..., jusqu'à: et que vous désirez épouser"(1). Et ce que Allah a déjà révélé dans le Coran n'est autre que le verset où II dit: Si vous craignez d'être injustes envers les orphelins épousez celles que vous trouverez agréables parmi les femmes.

«Quant à l'autre verset où Allah dit: et que vous désirez épouser, il est question de l'absence du désir de se marier avec sa pupille lorsqu'elle a peu de beauté et de fortune. Donc, on a interdit [au tuteur] de se marier avec l'orpheline si le désir porte en réalité sur la fortune et la beauté de celle-ci — sauf en cas d'équité. La cause en est que le tuteur ne désire pas vraiment l'orpheline.»

Rubrique.8 - Sur l'association portant sur les terres ou sur autre chose.

2495 - D'après Abu Salama, Jâbir ben 'Abd-ul-Lah (radiallahano) dit: «Le Prophète (r) donna le droit de préemption pour tout ce qui ne peut être partagé. Mais une fois les limites.... fixées et les routes tracées, il n'y aura plus de préemption.»

Rubrique. 9 - Si les associés partagent les maisons ou les autres biens, ils n'auront ni le droit de revenir sur ce qui a été fait, ni le droit de préemption.

2496 - Selon Abu Salama, Jâbir ben 'Abd Allah (radiallahano) dit: «Le Prophète (r) jugea que le droit de préemption se rapporte à tout ce qui n'est pas partagé [entre les associés]. Mais une fois les limites fixées... et les routes tracées, il n'y aura plus de préemption.»

(1) Le verset en entier: Us te consultent à propos des femmes. Dis: «Allah vous dictera des préceptes à leur sujet en plus de ce qui a été [déjà] révélé dans le Livre. |I1 vous prescrit également] d'être équitables à l'égard des orphelines auxquelles vous n'avez pas encore remis ce qui leur revient et que vous désirez épouser, et à l'égard des mineurs sans soutien. (An-Nisâ', 127).

 

Rubrique. 10 - Sur l'association portant sur de l'or, de l'argent et sur ce qui peut être sujet au srf (l)

2497/2498 - Sulaymân ben Abu Musiim dit: «J'interrogeai Abu al-Minhâl sur le sarf fait de la main à la main et il me dit: "J'ai acheté avec mon associé une chose de la main à la main et aussi à terme. A l'arrivée de Barâ' ben Azib, nous l'avons interrogé sur la question et il nous a dit: J'avais fait cela avec mon associé, Zayd ben Arqam, puis nous avions interrogé le Prophète (r) qui nous avait dit:

"Prenez ce qui est fait de la main à la main et laissez ce qui est à terme. "»

Rubrique. 11 - Sur le fait de s'associer avec un citoyen non musulman ou avec un polythéiste pour un contrat de métayage.

2499 - D'après Nâfi', 'Abd Allah (radiallahano) dit: «Le Messager d'Allah (r) laissa aux Juifs d'entretenir et d'ensemencer [les terres de] Khaybar contre la moitié de la production.»

Rubrique. 12 - Sur le partage des moutons d'une manière équitable.

2500 - 'Uqba ben Amir (radiallahano) [rapporte] que le Messager d'Allah (r) lui donna des moutons pour qu'ils les partageât entre ses Compagnons en guise de bêtes de sacrifice. Et comme il resta un jeune mouton, il l'annonça au Messager d'Allah (r) qui lui dit: "Sacrifie-le pour toi-même!"

Rubrique.13 - Sur l'association portant sur la nourriture ou autre chose.

* On rapporte qu'il y avait un homme qui, ayant donné un prix pour un certain objet, reçut d'un deuxième homme un signe d'intelligence. Alors 'Umar pensa qu'ils étaient associés.

2501/2502 - D'après Zuhra ben Ma'bad, son grand-père 'Abd Allah ben Hichâm qui vécut une partie du temps du Prophète fut emmené par sa mère, Zaynab bent Humayd, auprès de la personne du Messager d'Allah (r) pour lui

(1) Le sarf est le fait d'échanger de l'or contre de l'argent ou le contraire.

dire: "0 Messager d'Allah (r)! [laisse-le te prêter] allégeance. — Mais il est jeune!" répliqua le Prophète (r) qui passa la main sur sa tête et le bénit.

Et d'après Zuhra ben Ma'bad, son grand-père, 'Abd Allah ben Hichâm, le faisait sortir avec lui au marché. Il achetait de la nourriture puis ibn 'Umar et ibn Az-Zubayr le croisaient et lui disaient: "Prends-nous comme associés! le Prophète (r) avait prié pour que tu aies la bénédiction." En effet, il les prenait comme associés, et il arrivait qu'il gagnait la râhila en entier et l'envoyait ensuite à la maison.

Rubrique. 14 - Sur l'association portant sur des esclaves.

2503 - D'après ibn 'Umar (radiallahano), le Prophète (r) dit: «Celui qui affranchit sa part d'un esclave doit l'affranchir complètement au cas où il possède la somme égale à sa valeur estimée d'une manière équitable; on donnera au reste des associés à chacun sa part [du prix] puis on libérera [ce nouvel] affranchi.»

2504 - Selon Abu Hurayra (radiallahano), le Prophète (r) dit: «Celui qui affranchit sa part d'un esclave doit l'affranchir complètement au cas où il possède le bien [nécessaire]; sinon on laissera l'esclave travailler pour gagner sa liberté, sans toutefois lui imposer un travail pénible.»

Rubrique. 15 - Sur le fait de s'associer pour les hady(1) et les budn(2). — Sur le cas où l'on s'associe avec quelqu'un pour le hady après le sacrifice.

2505/2506 - 'Atâ': D'après Jâbir et Tâwus, ibn 'Abbâs (que Allah les agrée) dit: «Le Prophète (r) arriva à [La Mecque] dans la matinée du quatrième jour de dhu-l-hijja; les fidèles [prononçaient] la talbiyya pour le hajj sans rien ajouter...A notre arrivée, le Prophète (r) nous donna l'ordre de la prononcer pour la 'umra; et c'est ce que nous fîmes; il nous enjoignit aussi de reprendre notre liberté à l'égard de nos épouses. Et les on-dit de se répandre...

'Atâ': «Alors, en faisant un signe de la main, Jâbir dit: "L'un de nous va-t-il donc se rendre à Mina, la verge dégouttant de sperme?" Cela étant parvenu au

(1) et (2) Voir le chapitre du hajj (pèlerinage)

Prophète (r), il se leva et dit: "II m'est parvenu qu'il y a des gens qui disent telle et telle choses; j'en jure par Allah! je suis plus pieux qu'eux et je crains Allah plus qu'eux...Si je pouvais changer l'ordre des choses, je n'aurais pas amené d'offrandes; [car], si je n'avais pas d'offrandes avec moi j'aurais quitté l'état de sacralisation." A ces mots, Surâqa ben Mâlik ben Ju'chum se leva et dit: "0 Messager d'Allah (r)! cela s'applique pour nous seulement ou en sera-t-il toujours ainsi? — Non, répondit le Prophète (r), c'est pour toujours."

« Et en arrivant [à La Mecque], 'Ali ben Abu Tâlib, dit l'un des deux ( Jâbir ou ibn 'Abbâs), "disait ceci: Que ma talbiyya pour Toi soit comme celle prononcée par le Messager d'Allah (r)."

«Quant à l'autre, il dit: "[II disait]: Que ma talbiyya pour Toi soit comme celle [prononcée] dans le pèlerinage du Messager d'Allah (r)."»

Rubrique.16 - Sur celui qui considère que dix moutons sont équivalents à un chameau lors d'un partage.

2507 - D'après 'Abâya ben Rifâ'a, son grand-père, Râfî' ben Khadîj (radiallahano) dit:

«Nous étions avec le Prophète (r) à Dhu-1-Hulayfa, à Tihâma; ...on s'empara de quelques chameaux et moutons.

«On se hâta d'égorger les animaux et d'installer les marmites. Mais, à son arrivée, le Prophète (r) donna l'ordre de les renverser, puis [il partagea]... en considérant que chaque dizaine de moutons équivaut à un chameau. L'un des chameaux s'enfuit; on essaya de le rattraper mais vainement. Comme on ne disposait que de quelques chevaux, un des hommes tira une flèche qui arrêta le chameau. Et le Messager d'Allah (r) de dire: "II arrive que ces animaux s'enfuient comme des bêtes sauvages. Si vous vous trouvez dans l'incapacité de les rattraper, faites comme il vient d'être fait."»

'Abâya: Mon grand-père dit alors: «Nous espérons (ou: Nous craignions) rencontrer l'ennemi demain, mais nous n'avons pas de couteaux; pouvons-nous égorger [les animaux] avec des roseaux? — Dépêche-toi ( 'a'jal ou: 'arnî )..., répondit le Prophète (r). L'animal dont le sang a abondamment coulé et sur lequel on a prononcé le nom d'Allah, mangez-le pourvu qu'il n'ait pas été égorgé au moyen d'une dent ou d'un ongle; et je vais vous dire pourquoi: les dents sont [considérées comme] des os et les ongles sont utilisés comme couteaux par les Abyssins.»

Share
Aller au haut
Islamchoice.org