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L'authentique de Mouslim


Livre 38 – Education


Interdiction de porter un surnom Abou Al-Qâsim et choix de beaux noms

3974. D'après Anas (رضي الله عنه), un homme ayant appelé un autre à "Al-Baqî'" en disant: "O Abou Al-Qâsim", l'Envoyé d'Allâh se tourna du côté de l'homme qui lui dit: "O Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) ce n'est pas toi que j'ai voulu désigner, mais untel". L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit alors: "Portez mon nom (Muhammad), mais jamais mon surnom".

3976. Jâbir Ibn 'Abdoullâh (رضي الله عنهما) a dit: Un fils naquit à un homme d'entre-nous et il voulut lui donner le nom de "Muhammad". Les siens lui dirent donc: "On ne te laissera pas donner le nom de l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) à ton fils". L'homme porta son enfant sur ses épaules et vint trouver le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et dit: "O Envoyé d'Allâh, il m'était né un fils, je lui donnai le nom de "Muhammad", les miens alors me dirent: "On ne te laissera pas donner le nom de l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) à ton fils". L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit alors: "Portez mon nom (Muhammad), mais jamais mon surnom (Abou Al-Qâsim). Car, moi, J'ai été envoyé comme partageur chargé de partager entre vous (le sens du surnom exclusif au Prophète)'.

3981. D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), Abou Al-Qâsim (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Portez mon nom, mais n'usez pas de mon surnom".

Recommandation de remplacer les mauvais noms par des meilleurs, tels que: Barra par Zaynab ou Juwayriya

3990. D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), Zaynab s'appelait "Barra" (c.-à-d., modèle de piété filiale); comme on disait d'elle qu'elle en tirait vanité, l'Envoyé d'Allâh lui donna le nom de "Zaynab".

Interdiction de donner comme nom "le roi des rois"

 

3993. D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: Le nom le plus ignoble aux yeux d'Allâh est: celui de l'homme qui s'appelle "roi des rois", (Ibn Abou Chayba a rapporté ce hadith en y ajoutant:) car il n'y a de Roi qu'Allâh à Lui la puissance et la gloire.

Recommandation de donner à manger au nouveau-né le jus d'une datte bien mâchée par un homme vertueux, de lui donner un nom dès sa naissance comme 'Abdoullâh, 'Ibrâhîm et autres noms des Prophètes

3997. Abou Moûsa (رضي الله عنه) a dit: "Il m'était né un enfant. Je le portai au Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui lui donna le nom de 'Ibrâhîm, et lui frotta la gorge avec une datte".

3998. D'après 'Aïcha (qu'Allâh soit satisfait d'elle), Asma bint 'Abî Bakr qui à l'époque était enceinte de 'Abdoullâh Ibn Az-Zubayr quitta La Mecque au moment où s'achevait le terme de sa grossesse et se rendit à Médine. Arrivée à Qubâ', elle y accoucha; ensuite elle apporta l'enfant à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) pour qu'il lui frotta la gorge. L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) le prit, le plaça sur ses genoux et demanda une datte. 'Aïcha poursuivit: "Quelque temps passa avant que nous ne la trouvions. Alors, il la mâcha et lança de sa salive dans la bouche de l'enfant, en sorte que la première chose qui pénétra dans son ventre fut la salive de l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم)". Asma a ensuite rapporté: "Après cela, il le frotta, fit une invocation pour lui et lui donna le nom de 'Abdoullâh. Celui-ci vint à l'âge de sept ou de huit ans pour rendre le serment d'allégeance à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم), sous l'ordre de Az-Zubayr (son père). L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) sourit, le voyant venir à lui, puis accepta son serment d'allégeance".

4000. 'Aïcha (qu'Allâh soit satisfait d'elle) a dit: "On apporta les nouveau-nés à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) pour qu'il les bénît et leur frottât l'intérieur de la bouche avec une datte mâchée".

4002. Sahl Ibn Sa'd (رضي الله عنه) a dit: Au moment de sa naissance, on apporta Al-Mundhir Ibn Abou 'Usayd à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم). Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) prit l'enfant sur son genou tandis que Abou 'Usayd était assis. Comme le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était préoccupé de quelque chose qu'il avait devant lui, Abou 'Usayd ordonna d'enlever l'enfant des genoux de l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم); puis on lui ordonna de partir. Quand l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) termina sa préoccupation, il demanda où était l'enfant. Abou 'Usayd lui répondit: "O Envoyé d'Allâh, nous l'avons remis à sa place habituelle". "Quel nom lui a-t-on donné?", demanda le Prophète. - "Un Tel, ô Envoyé d'Allâh!", répliqua-t-il. - "Non, son nom doit être Al-Mundhir ("celui qui avertit", c.-à-d. celui qui s'engage à faire le bien dans la crainte du châtiment éternel et non dans l'espoir de la félicité future)", reprit le Prophète. Depuis ce jour, l'enfant se nomma Al-Mundhir.

Permission de dire à un autre que son enfant: ô mon fils et d'être gentil avec les enfants

4005. Al-Mughîra Ibn Chu'ba (رضي الله عنه) a dit: Personne n'a posé des questions à l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) au sujet de l'Antéchrist plus que moi. Un jour il me dit: "O fils! Que redoutes-tu de lui? Il ne te fera aucun mal!". Je lui dis: "On prétend qu'il apportera avec lui des ruisseaux et des montagnes du pain". Il répondit: "Il sera plus insignifiant que cela à l'égard d'Allâh".

Sollicitation de l'autorisation pour entrer chez quelqu'un

4006. D'après Abou Sa'îd Al-Khoudri (رضي الله عنه): Je me trouvais à Médine dans un cercle des 'Ansâr, quand Abou Mûsa, affolé -ou terrifié- vint nous trouver. Nous lui demandâmes alors: "Qu'est-ce que tu as?". Il répondit: "'Umar m'enjoignit de lui rendre visite. Quand je fus en face de la porte de sa demeure, je disais à trois reprises: (Que la paix soit sur vous), sans recevoir aucune réponse. Je donc revins sur mes pas". Plus tard, il ('Umar) me demanda: "Qu'est-ce que t'a empêché de venir me retrouver?". Je lui répliquai: "Je vins vous trouver et je répétai à trois reprises: (Que la paix soit sur vous); mais je ne reçus aucune réponse. Je donc revins sur mes pas; car l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit: "Quand l'un de vous a demandé trois fois l'autorisation d'entrer et qu'on ne lui a pas répondu, il doit s'en aller".

4010. Abou Moûsa se rendit chez 'Omar Ibn Al-Khattâb et s'écria: "Que la paix soit sur vous. C'est moi 'Abdoullâh Ibn Qays". 'Umar ne lui donna pas l'autorisation d'entrer. Abou Moûsa dit à nouveau: "Que la paix soit sur vous! C'est moi Abou Moûsa. Que la paix soit sur vous! C'est moi Al-Ach'âri ", puis il partit. 'Umar dit alors (à ses compagnons): "Ramenez-le". Quand il revint, 'Umar lui dit: "Pourquoi tu es retourné? J'ai été préoccupé". Abou Moûsa répliqua: "J'ai entendu l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire: Quand l'un de vous a demandé trois fois l'autorisation d'entrer et qu'on ne lui a pas répondu, il doit s'en aller".

Il est blâmable de répondre: "C'est moi", quand on demande: "Qui est là?"

4011. D'après Jabîr Ibn 'Abdoullâh (رضي الله عنهما), J'allai retrouver le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Je frappai à la porte et quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) me demanda: "Qui est là?". Je répondis: "Moi". Le Prophète sortit alors en répétant: "Moi, moi," (comme si cela lui déplaisait).

Interdiction de regarder dans la maison d'autrui

4013. D'après Sahl Ibn Sa'd As-Sa'idî (رضي الله عنه), un homme regarda (en cachette) à travers une fente qui se trouvait dans la porte de l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم), au moment où l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) se frottait la tête avec un bâton (sous forme d'un peigne en bois). Quand l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) le vit, il lui dit: "Si je savais que tu me regardais, je t'aurais enfoncé ce bâton dans l'œil". L'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) ajouta: "L'autorisation n'a été imposée que dans le but de ne plus regarder (à l'improviste dans la maison d'autrui)".

4015. D'après Anas Ibn Malîk (رضي الله عنه), un homme regardait le Prophète (صلى الله عليه و سلم) par un trou, quand celui-ci se leva tenant un ou plusieurs fers de lance. Il me semble encore voir l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) chercher à transpercer cet homme avec ce fer de lance.

4016. D'après Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Si quelqu'un, sans que tu l'y aies autorisé, regarde dans ta maison, tu n'auras commis aucune faute, si tu lui crèves un œil".

 

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