La Médecine Prophétique

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LA MEDECINE PROPHETIQUE

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

Chapitre XVI

 

La cure de l'inflammation des amygdales et le traitement par voie respiratoire
II est cité dans les deux «Sahihs» un hadith authentique que le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a dit:
«Les meilleurs de vos remèdes sont les ventouses, et la plante aromatique de la flore marine^. Ne torturez guère vos garçons en leur pressant la luette pour remédier à l'inflammation des amygdales».
Dans les «Sunans» et le «Moussnad», sont rapportées ces paroles de Jaber Ben Abdallah: «Le Prophète, que la paix et la bénédic­tion d'Allah soient sur lui, se rendit chez Aicha où il recontra un garçon qui saignait du nez. Il demanda: Qu'est-ce que c'est? On lui répondit: il est atteint de l'inflammation des amygdales ou d'un mal de la tête. Il dit: Malheur à vous! Ne tuez guère vos enfants. Que toute femme dont le fils est atteint d'inflammation des amygdales ou d'un mal à la tête, saisisse du costus indien qu'elle frottera dans l'eau puis qu'elle l'injecte dans le nez de son fils. Aicha, qu'Allah soit satisfait d'elle, ordonna alors d'appliquer ce remède au garçon qui recouvra sa santé aussitôt».
Abou Oubaid a dit: «D'après Abou Oubaida, l'inflammation des amygdales est une irritation de la gorge causée par le sang». On a de même dit que l'inflammation des amygdales est un ulcère qui apparaît entre l'oreille et la gorge et qui affecte surtout les garçons.
(1) La plante aromatique maritime dite costus est de deux genres: indienne et chinoise. Elle fait partie des anciens médicaments qui sont jusqu'à nos jours utilisés en Inde, en cas de migraine, de rhume ou certains cas d'asthme, en étant injectée dans le nez.

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 LA MEDECINE PROPHETIQUE

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 Chapitre XV

 


La cure des malades en s'abstenant de leur administrer ce qu'ils détestent en matière d'aliments et de breuvages et qu'ils ne doivent être contraints à les prendre
At-Tirmizi a rapporté dans son «El-Jamé» de même que Ibn Majah ces paroles de 'Ouqba Ben 'Amer El-Jouhani: le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a dit: «Ne contraignez guère vos malades à manger et à boire! car Allah, à Lui la puissance et la gloire, leur donne à manger et à boire». Certains médecins éminents ont dit: Comme sont nombreux les avantages que les médecins et ceux qui soignent les malades tirent de ces mots prophétiques qui englobent des sagesses divines. C'est que le malade a de l'aversion pour la nourriture et le breuvage en raison de l'occupation de la nature à combattre la maladie ou bien à cause du manque d'appétit dû à la faiblesse de la chaleur instinctive ou à son attiédissement. Quoi qu'il en soit, il n'est guère possible dans ce cas de donner la nourriture au malade. Sachez bien que la faim est l'exigence par les organes de la nourrriture que lui procure la nature afin de compenser la nourriture décomposée. Les organes extrêmes sont alors attirés vers les organes proches jusqu'à ce que l'attraction se termine dans l'estomac. L'homme ressentira alors la faim et demandera la nourriture.

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LA MEDECINE PROPHETIQUE

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

Chapitre XIV


La cure de la migraine


Ibn Majah a rapporté dans ses «Sounans» ces paroles dont la validité est incertaine: «Lorsque le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, avait la migraine il se couvrait la tête de henné et disait: il apaise la migraine si Allah le permet».
La migraine est une douleur siégeant d'un seul côté de la tête. Si elle persiste, on l'appelle dans ce cas «chaqiqa» c'est à dire une douleur qui n'attaque qu'un côté. Si elle englobe toute la tête comme un casque qui la couvre, elle s'appelle alors un mal de tête.
Cette douleur peut atteindre également soit le front soit l'occiput.
La migraine revêt plusieurs formes et remonte a des causes différentes.

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LA MEDECINE PROPHETIQUE

 

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

 

 

 

Chapitre XIII


La cure de la pleurésie

 

Al-Tirmizi a cité dans son «Al-Jamé» d'après Zayd Ben Arkam que le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a dit: «Soignez-vous de la pleurésie en moyennant les plantes aromatiques de la flore marine et l'huile».

La pleurésie, du point de vue des médecins, existe sous deux genres: réel et non réel. La pleurésie réelle est une tumeur qui affecte les côtés de l'aponévrose enveloppée. La pleurésie non réelle est une douleur qui affecte les côtés dû flanc résultant de la pneumo-péritoine maléfique et épaisse qui engendre une douleur pareille à celle qui se manifeste en cas de pleurésie réelle.


Cependant, la douleur dans ce dernier cas est durable alors que dans le cas de pleurésie réelle, la douleur est piquante. L'auteur de «La Loi» a dit: «Pourront survenir dans le flanc, les péritoines et les muscles renfermés dans la poitrine et les côtes, des tumeurs très maléfiques et douloureuses appelées «La pleurésie». Ces douleurs qui naissent dans les côtes peuvent résulter, non seulement d'une tumeur, mais de pneumo-péritoine.    Hippocrate a dit: «Les malades souffrant de pleurésie tireront profit d'un bain. Ceci eng­lobe toute maladie affectant les flancs et les douleurs pulmonaires résultant d'un mauvais tempérament ou d'humeurs épaisses ou piquantes sans engendrer une tumeur ou une fièvre».

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LA MEDECINE PROPHETIQUE

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

Chapitre XII

 


La cure de la démangeaison et ce qui engendre les poux

 


Dans les deux «Sahihs», sont citées ces paroles de Katada, lui-même rapportant d'après Anas Ben Malek: «Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a autorisé Abdel Rah-man Ben 'Ouf Et El-Zoubair Ben El-'Awamm, qu'Allah soit satis­fait d'eux, de porter la soie vu la démangeaison dont ils souffraient».
Suivant une variante: «Abdel Rahman Ben 'AOuf et El-Zoubair Ben 'Awamm, qu'Allah soit satisfait d'eux, ont porté plainte au Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, des poux qui les oppressaient dans une de leurs expéditions. Il leur permit alors de vêtir des chemises de soie que je les vis porter».
A ces paroles sont rattachées deux questions: une question doctrinale et une autre médicale.                      ;
Quant à la question doctrinale, la Sunna du Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a légitimisé le port de la soie par les femmes alors qu'elle l'a prohibé pour les hommes sauf en cas de besoin ou pour un intérêt prépondérant. Le besoin revient au fait que, durant les périodes de grand froid, l'homme est autorisé à se vêtir de soie s'il ne dispose d'aucun autre habit. Il pourra de même porter la soie en cas de guerre, de maladie, de démangeaison ou de poux. Ceci conformément aux paroles d'Anas.
Le plus véridique des deux récits est probablement celui qui est rapporté d'après l'imam Ahmed car l'origine consiste à la général­isation. Si l'autorisation est certifiée en ce qui concerne une catég­orie de la nation pour une cause déterminée, elle dépassera alors les limites de la nation pour englober toute autre personne qui toucher­ait à cette cause car une disposition déterminée concerne tout ce qu'enveloppe sa cause provocatrice. Celui qui a été pour l'interdic­tion du port de la soie par les hommes dans les cas sus-indiqués a affirmé: les «Hadiths» relatifs à la prohibition sont d'une portée générale alors que les «Hadiths» comprenant l'autorisation concer­nent exclusivement Abdel Rahman Ben 'ouf et Al-Zoubair et i^est probable qu'ils concernent d'autres que ces deux.
Si les deux perspectives sont probables, vaut mieux s'en tenir à la portée générale des Hadiths. Pour cela, certains rapporteurs ont noté: «Je ne sais point si l'autorisation concerne d'autres qu'eux ou pas».
Le plus correct serait d'adopter l'autorisation générale et indéfi­nie car les règles établies par la loi sont considérées comme un usage tant que la spécialisation n'a pas été prononcée et tant que la prohibition ne concerne que ceux qui ont été précisément prohibés.
Tel ces paroles du Prophète adressées à Abi Bourda: «Ceci est une récompense pour toi, mais non pas pour les autres après toi», et tel ces mots d'Allah qu'il soit exalté à son Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, concernant le mariage avec celle qui s'est donnée à lui: «C'est là un privilège pour toi, à l'exclusion des autres croyants» [Coran XXXIII, 50].
L'interdiction de porter la soie était la réfutation de tout pré­texte, c'est pour cela qu'il a été autorisé pour les femmes et en cas de besoin ou pour un intérêt prépondérant.
Telle est la règle de ce qui est interdit pour invalider tout prétexte: il sera permis en cas de besoin ou d'intérêt prépondérant. De même qu'a été prohibé le regard (lascif) pour réfuter le prétexte de l'acte. Seul a été considéré licite ce qui est du à la nécessité ou l'intérêt prépondérant. Egalement a été prohibée la prière surérogatoire durant les temps de prohibition pour balayer toute trace de similitude avec les païens alors qu'elle fut autorisée en raison de l'intérêt prépondérant.
A été également interdite l'usure relative à l'excédent pour invalider tout prétexte défendant l'usure qui provoque un profit dû au retardement de l'acquittement d'une dette alors qu'a été permise l'usure occasionnée par la nécessité tel le cas des «arayas»(1)

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