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Index de l'article

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L'ELECTION D'ABOU BAKR

1. Les indices sur la désignation d'Aboû Bakr

Nombreux sont les hadîth du Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui), qui manifestement le désignaient comme son successeur direct à la tête de la communauté. En plus, à de nombreuses occasions, le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) a montré sa préférence envers Aboû Bakr pour diriger les musulmans dans les prières ; ainsi pendant sa dernière maladie, il fut tellement affaibli qu'il ne put se rendre à la mosquée pour guider les gens dans la prière, alors le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) désigna Aboû Bakr pour cette charge, malgré les recommandations de 'Aïcha afin que le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) le décharge de cette responsabilité ; 'Aïcha (Que Allah soit satisfait d'elle) a justifié son intervention, afin que le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) nommât quelqu'un d'autre, en expliquant que son père (Aboû Bakr) était un homme très sensible, qui pleurait facilement pendant la prière et que les musulmans risquaient de ne pas entendre sa voix ! Mais le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) insista et se mit même en colère. (Rapporté par BOUKHARI et MOUSLIM)

Un jour où Aboû Bakr (Que Allah soit satisfait de lui) était absent, le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) ordonna aux musulmans de prier sans lui ; alors, on demanda à 'Omar de s'avancer pour diriger la prière. Quand le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) entendit la voix de 'Omar, il se fâcha et dit : "Non ! Nop ! Non ! Allah et les musulmans ne veulent qu'Aboû Bakr pour diriger la prière !" {hadîth moutawâtir), rapporté aussi par 'Aïcha, Ibn Mass'oûd, Aboû Sa'îd, Hafsa, 'Alî Ibn Abî Tâlib, et Ibn 'Abbâss (Que Allah soit satisfait d'eux tous).

Après que les musulmans eurent repris la Mecque aux mécréants de Qouraïch, en l'an 8 de l'hégire, le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) désigna Aboû Bakr (Que Allah soit satisfait de lui) pour diriger les musulmans dans l'accomplissement des rites au premier pèlerinage (hajj) sous l'Islam de l'année suivante.

Houdhaïfa (Que Allah soit satisfait de lui) a rapporté que le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) a dit : "Prenez exemple sur ceux qui viendront après moi : Aboû Bakr et 'Omar !" (Rapporté par TIRMIDHI et AL HAKIM)

'Abd-Allâh Ibn 'Omar (Que Allah soit satisfait de lui et de son père) a rapporté avoir entendu le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) dire : "Onze califes me succéderont ; quant à Aboû Bakr, il restera peu de temps !" (Rapporté par AL BAGHAWI, avec une chaîne de transmission jugée bonne (hassan)).

Lors de sa maladie, le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) a dit : "Fermez toutes les portes des maisons privées qui donnent sur l'intérieur de la mosquée, et ne laissez parmi elles que la porte d'Aboû Bakr !" (Rapporté par IBN 'ADIY, d'après Anass Ibn Mâlik). Ce hadîth est appuyé par des versions similaires rapportées par BOUKHARI, MOUSLIM, TIRMIDHI, TABARANI et Al BAZZAR.

Les savants musulmans sont unanimes à considérer que ces hadîth désignent clairement et sans ambiguïté Aboû Bakr (Que Allah soit satisfait de lui), pour succéder au Prophète de Allah, à la tête de la communauté.

Joubaïr Ibn Mout'im a rapporté d'après son père (Que Allah soit satisfait de lui) qu'une femme s'est présentée auprès du Prophète de Allah (pour affaire) ; le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) lui dit de revenir une autre fois. La femme lui demanda : "...Et si je ne te retrouvais plus (en vie) ! ?" Alors le Messager de Allah lui dit : "Si tu ne me trouvais plus, adresse-toi alors à Aboû Bakr." (Rapporté par BOUKHARI et MOUSLIM)

On a demandé à 'Aïcha (Que Allah soit satisfait d'elle) : "Si le Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) avait pu désigner quelqu'un à sa succession, qui aurait-il pu choisir ?" Elle répondit : "Cela aurait été Aboû Bakr !" On lui demanda : "Puis qui ?" Elle répondit : '"Omar !" On lui demanda: "Puis qui ?" Elle. répondit : "Aboû 'Oubaïda Ibn Al Jarrâh !" (Rapporté par MOUSLIM)

Tous ces hadîth démontrent la prééminence d'Aboû Bakr sur l'ensemble des Compagnons (Que Allah soit satisfait d'eux tous).

Uimâm Châfi'î (Paix à son âme) a dit : "Toute la communauté était unanime quant à l'accession d'Aboû Bakr au califat, car après la mort du Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui), il était nécessaire que la communauté ait un chef, et on n'a pas trouvé un homme meilleur qu'Aboû Bakr, et c'est pour cela qu'ils lui ont prêté serment d'allégeance !" (Rapporté par AL BAIHAQI)

* * *

L'amour qu'éprouvaient les musulmans envers le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) était unique, et quand l'Envoyé de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) rendit le dernier soupir, le choc fut terrible. Le décès du Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) stupéfia tout le monde, les réactions étaient empreintes de douleur, et parfois vides de toute logique. Ainsi 'Omar Ibn Al Khattâb (Que Allah soit satisfait de lui) tira son épée et déclara : "Le Messager de Allah n'est pas mort, il est allé vers Son Seigneur, comme le fut Moïse, et il va revenir ! Celui qui dira que Mohammad est mort, je lui trancherai la tête !"

Quand le Messager de Allah est mort, Aboû Bakr n'était pas là: après lui avoir demandé la permission, il était parti pour rendre visite à son épouse, en dehors de Médine ; lorsqu'on l'envoya chercher, il entra dans la maison du Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui), le salua, l'embrassa sur le front et dit : "Par mon père et ma mère que je sacrifierais pour toi ! Tu sens bon ; tu le sentais de ton vivant, et même mort ! Par le Seigneur de la Ka'ba ! Mohammad est mort !"

Quand il entra dans la mosquée, et entendit 'Omar menacer toute personne qui affirmerait la mort de l'Envoyé de Allah, il interpella les musulmans et leur dit : "0 peuple ! Que ceux d'entre vous qui adoraient Mohammad, sachent que Mohammad est mort ! Quant à ceux qui adorent Allah, qu'ils sachent que Allah est Vivant et ne meurt pas ; puis il a récité la Parole de Allah : "En vérité, Mohammad n'est qu'un messager, comme d'autres messagers qui l'ont précédé. Si jamais il mourait ou venait à être tué, seriez-vous hommes à retourner sur vos pas, et à vous déclarer renégats ? Quiconque le fait, ne nuira en rien à Allah ; et Allah récompensera, à leur juste valeur, les personnes reconnaissantes." (S3/V144).

Ce discours d'Aboû Bakr eut un effet direct sur les musulmans, car il leur a rappelé une vérité dogmatique qu'ils avaient oubliée dans ce moment de deuil : c'était que Mohammad était un mortel, et que la vraie foi se mesurait face à une telle épreuve! Le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) n'avait-il pas dit : "La patience, c'est lors du premier choc !" (Rapporté par AHMAD et d'autres)

2. Son élection

'Omar Ibn Al Khattâb (Que Allah soit satisfait de lui) a dit lors de son sermon, à son retour du pèlerinage : "J'ai appris que l'un d'entre vous avait dit qu'après la mort du Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) il ferait acte d'allégeance à Untel ; car la désignation d'Aboû Bakr n'était d'après lui qu'une erreur, qui s'était accomplie ! Et c'est vrai, qu'elle s'est accomplie ainsi, et Allah a préservé (la communauté) de ses conséquences néfastes. Aujourd'hui, il n'y a personne d'entre vous à qui tout le monde soit prêt à obéir comme à Aboû Bakr ! Il était le meilleur d'entre nous lorsque le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) a rendu le dernier soupir ! 'Alî et Zoubaïr étaient restés chez Fâtima. Les ansâr (Médinois), eux, s'étaient tous réunis dans la saqîfa des Banoû Sâ'ida, tandis que les mouhâjiroûn (Mecquois) s'étaient ralliés à Aboû Bakr, et s'étaient rassemblés autour de lui. Alors je lui suggérai que nous allions chez nos frères les ansâr ; c'est ce que nous fîmes. Sur le chemin, nous avons rencontré deux hommes pieux ; ils nous ont informé de ce que les gens étaient en train de discuter, et d'élaborer (comme décision au sujet de la succession du Prophète). Puis ces deux personnes nous ont recommandé de ne pas y aller et de mettre à exécution notre propre décision. Mais nous nous sommes présentés quand même chez les ansâr. Là-bas, nous aperçûmes un homme enveloppé dans une couverture. Nous demandâmes qui c'était : on nous répondit que c'était Sa'd Ibn 'Oubâda qui était malade. Lorsque nous nous asseyâmes, un des intervenants des ansâr se leva et, après avoir loué Allah, dit : "Nous sommes les alliés de Allah, et les cavaliers de l'Islam ! Quant à vous les émigrants {al mouhâjiroûn}, vous êtes un groupe d'entre nous ! et voilà que des gens d'entre vous veulent prendre l'affaire en main, et nous exclure !" Lorsqu'il eut terminé j'ai voulu prendre la parole, et exprimer une position, dont j'avais bien préparé le texte, mais Aboû Bakr, qui était plus patient que moi, et envers qui j'avais du respect, me demanda de patienter ; alors je n'ai pas voulu le contredire au risque de le fâcher, et je me tus ;

Aboû Bakr était en effet plus savant que moi. Il prit la parole. Par Allah ! Il a cité toutes les idées auxquelles j'avais pensé, et les a mieux développées ! Il a dit : "Tout ce que vous avez dit sur vos mérites (à vous, les ansâr) est juste ; cependant tout le monde est unanime pour reconnaître que la direction (des musulmans) revient à ces gens de Qouraïch ; et quant à moi, je choisis pour vous l'un de ces deux hommes : 'Omar Ibn Al Khattâb ou Aboû 'Oubaïda Ibn Al Jarrâh !" ('Omar dit :) "De tout ce qu'il a dit c'est cette phrase qui m'a déplu, car comment aurais-je pu diriger des gens parmi lesquels il y aurait eu Aboû Bakr ! Par Allah ! il m'est préférable que l'on me coupe la tête que d'accepter une telle décision ! Alors un homme des ansâr se leva et dit:

"Que l'on désigne deux califes, un parmi les ansâr, et l'autre parmi les mouhâjiroûn ! La discussion s'envenima, et le ton monta, et nous avons eu peur que l'on se sépare sans qu'il y ait un accord entre les musulmans, ce qui aurait été une porte ouverte devant toute forme de discorde et de crise. Alors je me suis levé et j'ai dit à Aboû Bakr : "Tends la main pour que je te prête serment d'allégeance ! Il a tendu la main, j'ai prêté le serment, les mouhâjiroûn firent de même, et les ansâr les suivirent. Je jure par Allah, que nous n'avions pas d'autre issue, pour le bien de la communauté, que d'élire Aboû Bakr (Rapporté par BOUKHARI et MOUSLIM)

Dans une autre version, il est dit qu'Aboû 'Oubaïda Ibn Al Jarrâh se leva et dit : "0 vous les ansâr, vous avez été les premiers alliés de l'Islam, alors ne devenez pas les premiers à changer dans la religion de Allah et à innover !" Alors Bachîr Ibn Sa'd (le père de Nou'mân Ibn Bachîr), se leva et dit : "0 vous les ansâr ! Si nous avons eu le mérite de nous battre pour la cause de Allah contre les mécréants, et d'être parmi les premiers musulmans, en vérité, nous l'avons fait dans l'unique but de plaire à Allah, et par obéissance à notre Messager : nous avons œuvré pour notre devenir ! C'est à Allah que revient ce bienfait en notre faveur ! Sachez que Mohammad (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) était de Qouraïch, et les siens ont davantage de droits ; et par Allah, Allah ne me verra jamais me quereller avec eux à ce sujet ! Craignez Allah, et ne divergez pas avec eux, et ne leur discutez pas cette autorité." Aboû Bakr se leva et dit : "Voici 'Omar, et voici Aboû 'Oubaïda ! Choisissez celui que vous voulez d'entre les deux !" Mais ils se levèrent et dirent, tous deux : "Non, par Allah ! Nous ne reconnaissons pas ce droit à quiconque d'autre que toi ! Tu étais le meilleur d'entre les mouhâjiroûn, et tu étais l'un des deux dans la caverne en compagnie du Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui). Le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) t'a désigné pour lui succéder dans la direction de la prière ; et la prière est le fleuron de la religion! Qui pourra prétendre être capable de te diriger, ou de gérer les affaires sinon toi ? Tends la main pour que l'on te fasse allégeance. Alors Bachîr Ibn Sa'd se précipita et lui a fait le premier allégeance". Lorsque les Awss virent ce qu'avait fait Bachîr Ibn Sa'd, ils prêtèrent le serment d'allégeance à leur tour, et reconnurent à Aboû Bakr cette élection ; tous firent de même, excepté Sa'd Ibn 'Oubâda, 'Alî et les Banoû Hâchim, qui étaient occupés à préparer les funérailles du Prophète de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui).

3. Le premier sermon (TAboû Bakr

Anass Ibn Mâlik a raconté qu'après l'élection d'Aboû Bakr (Que Allah soit satisfait de lui) dans la saqîfa des Banoû Sâ'ida, Aboû Bakr tint une assemblée générale avec les musulmans, le lendemain, dans la mosquée ; alors 'Omar se leva, il loua Allah et Lui rendit grâce, puis dit : "Allah a unifié votre affaire sous la bannière du meilleur des Compagnons du Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui), de celui qui fut l'un des deux dans la caverne : levez-vous et prêtez-lui allégeance." Alors les gens se levèrent et ce fut la bai1 a (serment d'allégeance) publique, où toute la communauté a ratifié cette élection. Ensuite Aboû Bakr se leva, il loua Allah, selon l'usage, puis dit :

"0 peuple ! J'ai été désigné à votre tête, et je ne suis pas, certes, le meilleur d'entre vous. Si je fais bien, aidez-moi ! Si j'agis mal, corrigez-moi ! La vérité est un dépôt qui m'a été confié pour un temps {amânat) : j'y veillerai ! Et le mensonge, c'est de la traîtrise! Le plus faible d'entre vous sera puissant auprès de moi, jusqu'à ce que je lui obtienne son droit ; et le puissant d'entre vous sera faible (sans valeur) auprès de moi, jusqu'à ce que je lui arrache le droit qui revient aux autres, et ce par la volonté de Allah ! 0 Gens ! Ecoutez-moi : chaque fois qu'un peuple délaisse le combat pour Allah {al jihâd), Allah lui inflige l'humiliation ! Et chaque fois que le vice se répand dans un peuple. Allah l'éprouve par des calamités ! Obéissez-moi, aussi longtemps que j'obéirai à Allah et aux directives de Son Messager ; mais si je désobéis à Allah, vous ne me devrez plus aucune obéissance. Levez-vous pour la prière, que Allah vous bénisse !" (IBN ISHAQ, Sîra)

Hassan Al Basrî (Que Allah lui fasse miséricorde) a rapporté:

"Après que tout le monde ait prêté le serment d'allégeance, Aboû Bakr s'est levé et a prononcé ce discours : "J'ai été chargé de cette responsabilité sans l'avoir souhaité ! Par Allah ! combien j'ai souhaité que quelqu'un d'entre vous m'en décharge ; vous m'avez chargé de me comporter envers vous comme le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) le faisait. Je ne puis agir de même, car le Messager de Allah (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) a été appuyé par la Révélation Cal Wahy), grâce à laquelle il était préservé de l'erreur ! Tandis que moi, je ne suis qu'un simple humain, et je ne suis pas meilleur que l'un quelconque d'entre vous. Alors surveillez-moi ! Si vous me voyez sur le droit chemin, suivez-moi ; et si vous voyez que je m'éloigne du droit chemin, corrigez-moi !" (IBN SA'D, Tabaqât)

D'après une autre version, il aurait dit : "0 gens ! Vraiment, je suis comme quiconque d'entre vous ! Je ne sais pas si vous n'allez pas compter sur moi pour accomplir tout ce que le Messager de Allah avait la capacité de faire ! Sachez que Allah a choisi Mohammad (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui) entre toute l'humanité, et qu'il l'a préservé de toute erreur ; quant à moi, je ne fais que le suivre, et je ne suis pas un innovateur ! Si vous me voyez sur le droit chemin, suivez-moi, et si je m'en éloigne, alors corrigez-moi !"

Ainsi Aboû Bakr (Que Allah soit satisfait de lui) va marquer de l'empreinte de la sincérité son élection, en affirmant que le rôle de l'autorité est, en vérité, de servir la cause de Allah, de continuer l'œuvre du Prophète (Que la Bénédiction et le Salut de Allah soient sur lui), et de veiller aux intérêts de la communauté, en toute équité. Les événements qui vont jalonner la période de son califat, attesteront de la véracité des dires d'Aboû Bakr (Que Allah soit satisfait de lui). Il ne faillira pas à sa tâche, et surprendra même les Compagnons du Prophète par sa fermeté dans ses prises de position, et son analyse profonde des situations les plus graves (Que Allah soit satisfait de lui, et le comble de Ses bienfaits).

 

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